Il est ma faiblesse. Et il ne le sait même pas. Cruelle ironie.
Le plus difficile, c'est de passer tout ce temps avec lui, avec ces allusions, sa philosophie et toutes ces choses que mon cœur embrumé ne comprend pas et qui le plonge dans un désarroi total. On en devient égocentrique, on croit que tout ce qu'il fait ce rapporte à vous, que la moindre phrase postée à un lien logique. Lorsque je le touche, lorsque je le frôle c'est comme si un coin de mon coeur s'arrêtait de respirer, comme si il voulait juste en profiter, prolonger l'instant avant qu'il ne disparaisse. On devrait pouvoir conserver les sensations. Les garder dans une petite boite. Et lorsqu'on l'ouvrirait, on se replongerait dans tous ces moments fugaces de bonheur. Tout ce qui nous fait sourire, rire, pleurer. Tous ces moments forts. Tout ce que je passe avec lui. Parce que se serait plus simple. Et moins douloureux.
Et puis quand il me regarde avec ses yeux là, et que je pourrais fondre sur place, et que mon coeur s'emballe et fait plus de bruit que ce feu d'artifice.... Quand il me regarde comme ça, je voudrais tellement plus. Qu'il s'ouvre, que je puisse voir comment il est fait à l'intérieur, comment il fonctionne et ce qu'il contient comme informations sur moi. Il est comme un ordinateur finalement. Un ordinateur, tout neuf, tout beau, dont j'aurais perdu le mode d'emploi. Et personne ne pourrait m'aider. A moi de me débrouiller. Ce n'est pas simple. J'ai peur qu'il plante. Qu'il me plante.